Cette inquiétude s’est manifestée ensuite par un communiqué de France Universités, signé notamment par Fabienne Casoli, Présidente de l’Observatoire de Paris - PSL, allant dans le même sens.
Chacun des établissements membres de l’Université PSL s’associe pleinement à ces réactions.
Tous tiennent à redire ici, ensemble, leur profonde inquiétude, ce texte touchant au cœur de nos missions.
<< À l’heure où les établissements d’enseignement supérieur sont invités à renforcer leurs ambitions pour le rayonnement de la recherche, il est difficile d’accepter des mesures qui tendront à nous replier sur nous même.
Les étudiantes et étudiants, chercheuses et chercheurs internationaux sont une richesse pour notre pays, et participent du dynamisme de notre communauté académique. Ils et elles participent à la production, à la diffusion des valeurs et des savoirs académiques et culturels au-delà de nos frontières.
L’impossibilité d’exonération de la majoration des droits d’inscription pour les étudiantes et étudiants extra-communautaires aurait un effet particulièrement délétère sur le nombre, l’origine géographique et la situation sociale des étudiantes et étudiants pouvant venir étudier en France. Cela reviendrait également à mettre en cause notre stratégie d’accueil et de rayonnement international, et introduirait une division dans nos établissements déjà largement internationaux.
Ces mesures mettraient gravement en danger non seulement l’attractivité et le rayonnement mais l’activité et la cohésion de nos établissements.
Pour toutes ces raisons, nous affirmons collectivement notre opposition ferme et déterminée à cet ensemble de mesures. >>
Dernière mise à jour ▪ 5 février 2024 : Ce texte collectif a été voté sous la forme d’une motion, au Conseil d’administration de l’Observatoire de Paris - PSL qui s’est tenu le 26 janvier 2024, dans laquelle il est précisé :
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Dernière modification le 7 février 2024