La signature de cet accord-cadre s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique renforcé entre les gouvernements français et australien.
- Signature à Cambera le 2 mars 2017 de l’accord-cadre entre l’AMU et PSL en présence de Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international.
- © Christopher Cripps, PSL
Visant à élaborer un plan d’actions commun pour la science et la technologie, l’accord s’appuie sur les nouvelles universités de recherche en France, telles que Paris Sciences et Lettres (PSL) et les principales universités australiennes de recherche.
« L’enseignement supérieur et la recherche sont au cœur du nouveau partenariat stratégique ; l’accord entre ANU et PSL illustre le rôle que les universités de premier plan doivent jouer dans un monde de plus en plus mondialisé », a déclaré le professeur Brian Schmidt, vice-chancelier de l’ANU et prix Nobel de Physique.
L’astronomie, terrain fertile de coopération
Au cours de la visite de trois jours qui s’est déroulée à l’ANU, l’astronomie a été donnée en exemple, comme domaine scientifique où les collaborations franco-australiennes sont nombreuses et fructueuses.
Notamment la thématique des exoplanètes et celle de l’origine de la vie constituent un terrain privilégié de coopérations, comme l’ont souligné Claude Catala, Président de l’Observatoire de Paris, membre fondateur de PSL et Matthew Colless, directeur de la Research School of Astronomy and Astrophysics (RSAA) de l’ANU.
- De gauche à droite : Stéphane Mazevet, Directeur du département LUTH de l’Observatoire de Paris et porteur de l’IRIS OCAV de PSL, François Rigaut, chercheur à la RSAA, Piercarlo Bonifacio, Directeur du département GEPI de l’Observatoire de Paris, Claude Catala, Président de l’Observatoire de Paris, Michael Ireland, chercheur à la RSAA, Matthew Colless, directeur de la RSAA, Thierry Coulhon, Président de Paris Sciences et Lettres.
- © Christopher Cripps, PSL
Entre l’Observatoire de Paris et la RSAA, pas de moins de 100 articles scientifiques cosignés sur une période de trois ans, ont pu être recensés, grâce à un travail de bibliométrie très précis mené par Daniel Egret, astronome émérite de l’Observatoire de Paris et chargé de mission référencement et évaluation pour PSL.
« ANU et PSL travaillent déjà sur une gamme de collaborations et notamment sur des instruments de haute technologie pour aider à l’exploration spatiale ; le plan d’action commun est encore renforcé par nos liens croissants avec l’industrie, comme nos collaborations avec Airbus sur l’utilisation de l’imagerie satellitaire et la technologie des instruments » a rappelé Thierry Coulhon, Président de PSL.
Plusieurs premières actions relatives à cet accord-cadre concerneront l’astrophysique, notamment dans les thématiques de l’archéologie galactique, de la recherche d’exoplanètes et des origines de la vie, et de l’astronomie à haute résolution angulaire.
Dernière modification le 2 mai 2017