Figure 1 : Vue d’artiste du satellite PLANCK. Le satellite Planck effectuera ses observations au point de Lagrange L2, à 1,5 millions de km de la terre, loin du rayonnement parasite de la terre, de la lune et du soleil. Crédit ESA Cliquer sur l’image pour l’agrandir L’objectif principal de Planck reste l’étude des irrégularités de l’émission de l’univers à l’âge d’environ 300000 ans. Leur distribution en fréquences spatiales constitue à la fois une spectaculaire confirmation des théories de la cosmologie moderne et un indicateur très précieux de la physique qui a produit cet univers primordial. La découverte de cette "anisotropie" du ciel par le satellite COBE a été recemment récompensée par le prix Nobel de physique (voir en Fig 2 la photo de George Smoot devant le télescope de Planck).
L’instrument HFI, basé sur l’utilisation de bolomètres refroidis à 0,1Kelvin, a été réalisé par un consortium international dans lequel le premier rôle a été tenu par les laboratoires d’astrophysique et de physique français : L’IAS, l’IAP, le LERMA, le LAOG, le LAL, APC, le CESR, le CRTBT et le LPSC ont joint leurs efforts pour produire un instrument dont la sensibilité sera seulement limitée par les fluctuations quantiques du flux observé lui-même. Dans ce domaine, HFI fait deux fois mieux que les spécifications qui lui avaient été assignées il y a dix ans. Press Release de l’ESA Planck satellite shows its beauty
Dernière modification le 21 décembre 2021